" Hé, regarde, il y a du soleil aujourd'hui !
- Ne dis pas n'importe quoi, ça ne peut pas être un soleil, il est violet !
- Bien sûr que si, si je décide que c'est un soleil, alors ça en est un. Tu sais, pour que les choses se réalisent, il suffit d'y croire très fort.
- Tu veux dire que, selon toi, rien n'est impossible ?
- Ce mot, je ne le connais pas. Je ne veux pas l'entendre. Il est interdit ici, parce qu'il fait peur.
- Tu as peur d'un mot ?
- J'ai peur de tas de choses. Mais tu vois, si on se laisse faire par les choses qui nous font peur, alors on ne vit plus vraiment.
- Pourquoi bannis-tu ce mot, au lieu d'essayer de l'affronter ?
- On ne peut pas l'affronter, parce qu'il n'existe pas. Ce mot, c'est une invention pour obliger les gens à faire ce qu'on a décidé qu'ils feraient. Moi, les codes, les limites, les barrières, je n'y crois pas. Je refuse de laisser ma vie contrôlée par toutes ces choses.
- Tu crois être assez forte pour ça ?
- Je te l'ai dit, tu n'écoutes pas ? Il suffit d'y croire du plus profond de son être.
- D'accord, alors il y a quoi dans ton monde, à part un soleil violet ?
- Suis-moi, tu verras. "
Elle lui prit la main pour l'entraîner dans son monde, son monde plein de couleurs et d'espoir.
" Là, les arbres dansent, les nuages rient, les oiseaux prennent les souris sur leur dos pour leur montrer ce que c'est que le monde d'en haut. Ici, si tu sautes dans l'eau, elle te promène partout, jamais tu ne boiras la tasse, même si tu t'enfonces loin loin pour observer les fonds multicolores. Si tu sautes dans le vide, alors tu voleras, comme les oiseaux et les otaries.
- Les otaries ne volent pas.
- Oublie, oublie tout ce que tu pensais savoir. Ici, rien n'est pareil.
- Pourquoi ?
- Parce que l'esprit, le coeur, ils sont sans limites. Ils n'ont aucunes règles.
- Mais moi je n'ai jamais vu de monde comme celui-ci.
- Les gens écoutent leur tête, moi j'écoute mon coeur.
- C'est plus joli. "
Ensemble, ils regardèrent les poissons se promener dans l'herbe jaune et les chats paresser sur l'eau.
" Tu ne le trouves pas un peu naïf, ton monde ?
- Pourquoi ?
- Tout est beau, tout est gentil, ici il ne peut rien nous arriver. C'est ton monde, mais ce n'est pas la vie.
- Si, dans mon univers, on peut souffrir, se faire mal, tomber, comme partout ailleurs. Mais ça ne rend pas la vie moins belle pour autant. Quand tu as peur, quand tu as mal, il faut faire face. Affronter, se relever. Et ouvrir les yeux.
- Mais mes yeux sont ouverts.
- Parce que je te les ai ouverts. La plupart des gens ont les yeux fermés, et ils ne s'en rendent pas compte. Parce qu'on leur a toujours dit que c'était comme ça qu'il fallait faire.
- Et tu comptes ouvrir les yeux de tout le monde ?
- Je peux essayer en tout cas. "
- Ne dis pas n'importe quoi, ça ne peut pas être un soleil, il est violet !
- Bien sûr que si, si je décide que c'est un soleil, alors ça en est un. Tu sais, pour que les choses se réalisent, il suffit d'y croire très fort.
- Tu veux dire que, selon toi, rien n'est impossible ?
- Ce mot, je ne le connais pas. Je ne veux pas l'entendre. Il est interdit ici, parce qu'il fait peur.
- Tu as peur d'un mot ?
- J'ai peur de tas de choses. Mais tu vois, si on se laisse faire par les choses qui nous font peur, alors on ne vit plus vraiment.
- Pourquoi bannis-tu ce mot, au lieu d'essayer de l'affronter ?
- On ne peut pas l'affronter, parce qu'il n'existe pas. Ce mot, c'est une invention pour obliger les gens à faire ce qu'on a décidé qu'ils feraient. Moi, les codes, les limites, les barrières, je n'y crois pas. Je refuse de laisser ma vie contrôlée par toutes ces choses.
- Tu crois être assez forte pour ça ?
- Je te l'ai dit, tu n'écoutes pas ? Il suffit d'y croire du plus profond de son être.
- D'accord, alors il y a quoi dans ton monde, à part un soleil violet ?
- Suis-moi, tu verras. "
Elle lui prit la main pour l'entraîner dans son monde, son monde plein de couleurs et d'espoir.
" Là, les arbres dansent, les nuages rient, les oiseaux prennent les souris sur leur dos pour leur montrer ce que c'est que le monde d'en haut. Ici, si tu sautes dans l'eau, elle te promène partout, jamais tu ne boiras la tasse, même si tu t'enfonces loin loin pour observer les fonds multicolores. Si tu sautes dans le vide, alors tu voleras, comme les oiseaux et les otaries.
- Les otaries ne volent pas.
- Oublie, oublie tout ce que tu pensais savoir. Ici, rien n'est pareil.
- Pourquoi ?
- Parce que l'esprit, le coeur, ils sont sans limites. Ils n'ont aucunes règles.
- Mais moi je n'ai jamais vu de monde comme celui-ci.
- Les gens écoutent leur tête, moi j'écoute mon coeur.
- C'est plus joli. "
Ensemble, ils regardèrent les poissons se promener dans l'herbe jaune et les chats paresser sur l'eau.
" Tu ne le trouves pas un peu naïf, ton monde ?
- Pourquoi ?
- Tout est beau, tout est gentil, ici il ne peut rien nous arriver. C'est ton monde, mais ce n'est pas la vie.
- Si, dans mon univers, on peut souffrir, se faire mal, tomber, comme partout ailleurs. Mais ça ne rend pas la vie moins belle pour autant. Quand tu as peur, quand tu as mal, il faut faire face. Affronter, se relever. Et ouvrir les yeux.
- Mais mes yeux sont ouverts.
- Parce que je te les ai ouverts. La plupart des gens ont les yeux fermés, et ils ne s'en rendent pas compte. Parce qu'on leur a toujours dit que c'était comme ça qu'il fallait faire.
- Et tu comptes ouvrir les yeux de tout le monde ?
- Je peux essayer en tout cas. "
J'avais perdu l'inspiration, merci Chat, grâce à toi, mon âme est réparée.