Un chat à plumes

Lundi 6 mars 17 à 21:48

Je sais que je n'écris plus beaucoup sur ce blog, mais quelque part, c'est plutôt une bonne chose.

En général, j'écris plutôt quand je vais mal, que j'ai quelque chose à évacuer. Que je veux laisser là, couché sur le "papier" pour ne plus l'avoir au creux de mes entrailles. 

Or, depuis un an, je vais bien. Je vais même très bien. 

Même si certaines personnes essaient encore et toujours de détruire cet équilibre que j'ai construit au nom de vieilles rancoeurs, ce n'est pas grave. Je suis plus forte que ça. Nous sommes plus fort que ça. 

Avant, j'aurais été démolie par certains mots... "nymphomane", "sans amis", "inintéressante", "parasite"... mais plus maintenant. Ce n'est plus le genre de choses qui peut me toucher. "Les mots ont le pouvoir qu'on leur donne", et j'ai choisi que les mots utilisés par des personnes sans importance à mes yeux ne pouvaient avoir aucun impact sur moi. 

Je n'ai plus rien à prouver, à personne. Ma vie je la construis, entourée des gens que j'aime. Ma vie sexuelle ? Elle ne regarde que mon amoureux et moi. Mes amis ? J'en ai suffisamment pour avoir toujours quelqu'un sur qui compter, et savoir comment occuper mes soirées. Mon quotidien ? Entre mes amis, mon amoureux, ma famille, mon travail que j'aime, mes loisirs, le sport, je n'ai clairement pas le temps de m'ennuyer ! Et s'il y a bien une chose dont je suis fière, c'est bien de ne dépendre de personne, ni sentimentalement, ni financièrement. 

Si certaines personnes souffrent d'une vie tellement ennuyeuse, stérile, jalouse et malheureuse qu'elles n'ont rien à d'autre à faire que m'inventer une vie, tenter de salir mon image auprès de ceux qui me sont chers... grand bien leur fasse. La bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe paraît-il. Ces mensonges sont si énormes, si creux, si invraisemblables que ça me fait juste doucement rire... 

Heureusement que je ne suis plus la petite chose fragile que j'étais autrefois, car je me rends bien compte que ce genre de propos aurait pu me détruire, il y a quelques années. Mais tout ça, c'est terminé. 

Aujourd'hui j'ai une vie saine et heureuse. J'ai trouvé l'équilibre parfait entre amour, amitié, famille, travail. Que demander de plus ? 

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Samedi 12 avril 14 à 23:27

Je t'aime mais je te hais. 

La journée, je gère à peu près. Je souffle le chaud et le froid. Certains jours je n'ai pas envie de te parler, je t'envoie bouler, chacun de tes gestes me hérisse le poil, je te mordrais si je m'écoutais. A d'autres, on plaisante un peu, on discute, mais ton sourire est du poison pour moi. 

La nuit je rêve, de toi, de nous. Et le réveil se fait alors dans les larmes et la douleur. 

Aujourd'hui je réalise que tu es un Connard. Oui avec un grand C. Tu m'as quittée parce que tu es égoïste. En 4 ans, tu n'as jamais pensé qu'à toi. C'était toujours toi avant tout, toi avant nous. Chacune de tes décisions, tu les as toujours prises pour toi. 

L'amour, c'est savoir fait passer l'autre avant soi, on m'a dit ça il n'y a pas très longtemps. Je comprends donc que, malgré les apparences, tu ne m'as jamais aimé. Tu as aimé le reflet que tu avais de toi dans mes yeux, très probablement, mais pas moi. Parce que tu ne m'a jamais fais passer en première. Tu n'a jamais fais quelque chose de désintéressé pour moi. 

Cela fait 2 mois maintenant que tu as pris ta décision. Et tu vas bien, tu es heureux, heureux d'être libre, heureux de ne pas avoir de comptes à rendre. Moi je souffre à en crever, je fais ce que je peux pour faire bonne figure. J'attends le déménagement avec impatience. 

Tu veux qu'on soit amis, mon Connard. Mais sache que c'est impossible. J'ai trop de haine envers toi, trop de rancoeur. Pour tourner la page, j'ai besoin de rayer ton visage de ma mémoire. Une fois que nous aurons quitté cet appartement, je veux que tu quittes ma tête et mon coeur. Je veux t'oublier, ne plus jamais entendre parler de toi. Oublier que j'ai donné 4 ans de ma vie à quelqu'un pour qui je ne comptais pas. 

Je dis pas que tu l'as fais exprès. T'es un Connard, mais un peu sans le vouloir. Je doute pas que t'y as cru, que tu m'aimais. T'es tellement influençable, ça ne m'étonnes pas tant que ça que tu te sois approprié mes sentiments. 

Moi je me suis accrochée, en me disant que cet égoïsme, il finirait par passer. Que le toi deviendrait nous. T'es un Connard parce que tu m'as fais perdre mon temps, t'as bien pris le temps de t'approprier tout mon coeur pour ensuite le détruire de l'intérieur. 

J'ai plus confiance. Ni en moi, ni en les autres. Je fais genre comme ça, je tiens debout grâce à ma colère, mais j'te jure que je suis comme une merde à l'intérieur. 


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Samedi 9 juin 12 à 9:57

J'en viens à me demander si je ne suis pas une hystérique compulsive... 

Peut-être qu'il va me rendre folle. Oui oui, très certainement. 

Peut-être que j'ai déjà trop donné. C'est même sûr.

Peut-être que je me sacrifie trop pour nous. C'est une évidence. 

Peut-être que j'en ai marre de lui laisser une autre chance. Pour la 157ème fois.

Peut-être que j'en ai plus qu'assez de toujours avoir quelque chose à lui reprocher. C'est méga usant. 



Alors pourquoi ça me paraît juste impensable la vie sans lui ?


 
Peut-être que j'ai pas besoin de lui pour être heureuse. Ca, ça reste à prouver.

Peut-être qu'il n'a rien d'exceptionnel. Pourtant, c'est exceptionnel d'être dans ses bras. 

Peut-être qu'il s'en fiche de nous. Mais je n'arrive pas à douter de sa sincérité.

Peut-être qu'il n'évoluera jamais. Je veux être là lorsque ça arrivera, parce que ça arrivera.

Peut-être qu'elle n'a aucun avenir cette histoire. Tant que j'y crois, je reste.


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Dimanche 3 juin 12 à 13:11

Je vais le tuer, le découper en morceaux, faire manger ses restes par des fourmis.

Il m'énerve, il m'énerve, IL M'ENERVE !

Il me pousse à bout. Il ne le fait pas exprès, il ne s'en rend même pas compte.

J'aime que les choses soient claires, nettes et précises. Que les événements importants soient organisés, prévus. Le "tout à la dernière minute", je supporte pas. Ca me rend dingue, mais vraiment. 

Je ne sais pas à quoi il pense. Je me demande même s'il pense. 

Des fois, je me dis que ce serait moins fatiguant d'être seule. Je me torturerais moins l'esprit, je souffrirais moins. 


Et pourtant. Je l'aime tellement que je n'imagine absolument pas mes lendemains sans lui.

Enterré dans mon jardin.
 
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Lundi 21 mars 11 à 10:41

Echange mère alcoolique-dépressive, père absent, tante amnésique hospitalisée à vie, études inintéressantes, compte en banque anorexique et belle-famille hostile contre... n'importe quoi. 


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C'est décidé, plus jamais une seule goutte d'alcool. 



Ayé, c'est le printemps. Nouvel habillage, que je pourrais baptiser "Mi-pêche, mi-abricot".

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