Un chat à plumes

Samedi 16 avril 16 à 13:46

En janvier, je vous racontais à quel point l'année 2016 avait mal commencé pour moi. Je souffrais beaucoup, piégée dans des histoires malsaines. J'ai pris une décision relativement lourde, couper les ponts avec tout un groupe de personnes dont j'étais très proche. 

Après environ 3 mois, quel est le résultat ? C'était le moment idéal pour faire cet article, suite à la "technique" de relativisation dont je vous avais parlé dans cet article

Je me sens bien. Une citation dit "Avant de vous sous-estimer, de faire une dépression, ou de vous remettre en question, assurez-vous quand même que vous n'êtes pas tout simplement entouré de cons ! "

Alors je ne me permettrais pas de dire que j'étais entourée de cons, parce que ce n'était pas le cas. Néanmoins, j'étais entourée de personnes qui restent constamment ensemble, qui partagent tout leur temps libre et qui ne se cachent rien. Le problème dans ce genre de situation, c'est que tu n'as plus droit à une vie privée, et que tous tes problèmes privés deviennent publics. Cela leur convient, ils sont heureux comme ça, et tant mieux pour eux. Mais finalement, pour ma part, je me suis acharnée dans un mode de vie qui n'était pas le mien. 

Il y a aussi parfois des relations qui sont de véritables poisons. Dans un sens, comme dans l'autre. On s'aime, on se déteste. L'amour et la haine ne sont pas si éloignés, et parfois, il y a des personnes avec qui on a une relation tellement fusionnelle qu'on ne peut que finir par se détruire mutuellement. Et même si c'est terriblement difficile, il vaut mieux couper les ponts, parce que ce genre de relation ne peut rien apporter de bon ou de sain. 

Je ne dis pas que je suis parfaite, loin de là ! J'ai fait des choix, de mauvais choix, des erreurs. Si je pouvais revenir en arrière, il est certain que je changerais beaucoup de choses. Sauf que ce n'est pas possible, malheureusement. Alors il faut assumer ses décisions, difficilement parfois, et aller de l'avant. Ce que j'ai fait. 

Maintenant que tout ça est derrière moi, comment je me sens ? Très bien. Depuis 3 mois, j'ai une vie saine, sereine, reposante. Presque ennuyeuse parfois. Mais après un an de vie en communauté constante, ça me va bien. Mes semaines sont plus calmes, je me concentre sur mon travail, que j'adore. Le week-end est consacré à mes amis et à ma famille. J'ai en quelques sorte choisi la qualité à la quantité. Moins de sorties, mais dont je profite du coup bien davantage et qui me reboostent le moral et l'énergie. Cela me permet aussi d'y consacrer un budget plus sympa. 

J'en ai terminé avec les antidépresseurs et la thérapie depuis le voyage au Cap Vert. Ne plus être perpétuellement dans les conflits (certains provoqués par mes actes je ne le nie pas !) me met du soleil plein la tête. 

Je suis heureuse. Je vais bien. Je suis satisfaite de ma vie, de mes amis, de ma famille, de mon travail. En plus, le printemps pointe progressivement le bout de son nez, ce qui me gonfle à bloc. 

Voilà. Tout va bien sous le soleil. Mes objectifs à moyen terme (1 à 2 ans on va dire) : un nouveau tatouage, un voyage en Grèce, et devenir propriétaire. Y'a plus qu'à. 


http://plume.cowblog.fr/images/Fleurs3.jpg

Mardi 5 avril 16 à 20:13

Et pourquoi devrais-je avoir des enfants ? 

Cette question, je me la pose souvent ces derniers temps. Pression des médias, pression de la vie, les femmes de mon entourage, amies, famille, collègues passent tour à tour par la maternité et je ressens ce "A quand ton tour ?". 
Quand je me retrouve dans la même pièce qu'un bébé ou qu'un enfant, on s'attend à ce que je sois attendrie, sous le charme. "Tu veux le porter ? Lui donner son biberon ?". Non, non, je ne veux pas. Je ne veux pas le porter, je ne veux pas le nourrir, si tu voulais pas t'occuper de ton gosse fallait pas en faire lààààà !

Je ne ressens aucun instinct maternel. Aucune envie d'avoir un bambin, d'avoir le ventre rond comme un ballon durant 9 mois. 
Mais dans notre société actuelle, on part du principe que, forcément, tu es une femme, alors tu aimes les enfants. Tu es une femme donc tu t'extasies devant les bébés. Tu es une femme donc forcément tu as toujours rêvé de devenir mère, d'avoir des enfants. Tu es une femme donc forcément, à 25 ans, tu meurs d'envie de faire un bébé. 

Non. Non j'ai jamais eu l'envie d'être mère. Je le serai peut-être, un jour, on ne sait jamais. Mais actuellement, je me dis que je me vois très bien faire ma vie entière sans jamais avoir d'enfant. Cela ne me dérangerait pas. J'ai envie de faire plein de choses, j'ai des tas de projets, mais être mère n'en fait pas partie. 

Je me demande sérieusement si je ne suis pas bizarre ? Est-ce que j'ai un gène défaillant ? Je me sens tellement seule dans cette optique. On me dit que je ne suis "pas normale", que "toutes les femmes aiment les bébés", que "tout le monde a envie de fonder une famille". 

Non, désolée, fonder une famille n'est pas un objectif universel. Non, moi je veux voyager, faire un métier que j'aime, avoir une belle carrière, passer du temps avec mes amis, trouver un super chéri éventuellement... mais avoir des enfants, ça ne me fais pas rêver. 

Voilà, je ressentais le besoin de m'exprimer sur ça, parce que ça me travaille en ce moment. Je ne veux pas d'enfant, et alors ? 

http://plume.cowblog.fr/images/7pll299u.jpg

<< Du neuf... | 1 | ... au vieux >>

Créer un podcast