Je vous souhaite à tous et à toutes une très bonne année 2012. Qu'elle soit pleine de bonheur, d'amour et de réussite.
Pour ma part, cette année s'est assez mal terminée. Par un accident de voiture en fait. Ne vous en faites pas, rien de grave. Personne n'a rien eu. Mais quand même.
Nous étions 5 dans la voiture, je conduisais, en route vers notre lieu de réveillon. Et là, en sortant d'un virage sur une route de campagne, je perds le contrôle du véhicule, qui se met à zigzaguer dans tous les sens. Mon amie hurle. L'Homme, qui voit que je panique, me prend le volant des mains, et le maintient droit. Nous traversons la route et finissons notre course dans un champ, après avoir fait un tour complet sur nous-même.
Personne n'est blessée, pas même la voiture, mais ma confiance en moi en prend un coup. Nous étions 5, j'aurais pu blesser quelqu'un. Je n'arrête pas de faire des cauchemars, où j'imagine qu'une voiture arrive en face, que nous faisons des tonneaux, ou alors que nous tombons dans le fossé qui était quelques mètres plus loin... j'imagine aussi au contraire que je garde mon calme, reprend le contrôle du véhicule et continue calmement notre route.
Je prends sur moi, mais je me sens très mal. Pourtant, je n'arrive pas à pleurer. J'ai juste la boule au ventre, tout le temps. Il paraît que c'est le choc post-traumatique. J'ai les larmes aux yeux dès que je monte dans ma voiture, j'angoisse dès que je roule à plus de 50 km/h. Et je me sens mal, mais mal... je m'en veux, d'avoir risqué la vie de mes amis et de mon Homme, et de n'avoir pas su gérer la situation. Ni pendant, ni après. C'est l'Homme qui a pensé à mettre les warnings, couper le moteur, appeler ma mère pour qu'elle vienne nous tracter avec sa voiture pour sortir du champ... moi j'étais incapable de penser à quoi que ce soit. Depuis le 31, la seule phrase qui tourne en boucle dans ma tête, c'est : "Mais quelle conne, mais quelle conne, mais quelle conne..."
Je pensais avoir glissé, il s'avère en fait qu'un pneu a crevé. "Ca aurait pu arriver à tout le monde !" Oui, oui, sans doute, mais quand même. Cela ne me fait pas sentir mieux pour autant.
Alors voilà, pour moi 2012 commence avec l'amer goût de la culpabilité.
Nous étions 5 dans la voiture, je conduisais, en route vers notre lieu de réveillon. Et là, en sortant d'un virage sur une route de campagne, je perds le contrôle du véhicule, qui se met à zigzaguer dans tous les sens. Mon amie hurle. L'Homme, qui voit que je panique, me prend le volant des mains, et le maintient droit. Nous traversons la route et finissons notre course dans un champ, après avoir fait un tour complet sur nous-même.
Personne n'est blessée, pas même la voiture, mais ma confiance en moi en prend un coup. Nous étions 5, j'aurais pu blesser quelqu'un. Je n'arrête pas de faire des cauchemars, où j'imagine qu'une voiture arrive en face, que nous faisons des tonneaux, ou alors que nous tombons dans le fossé qui était quelques mètres plus loin... j'imagine aussi au contraire que je garde mon calme, reprend le contrôle du véhicule et continue calmement notre route.
Je prends sur moi, mais je me sens très mal. Pourtant, je n'arrive pas à pleurer. J'ai juste la boule au ventre, tout le temps. Il paraît que c'est le choc post-traumatique. J'ai les larmes aux yeux dès que je monte dans ma voiture, j'angoisse dès que je roule à plus de 50 km/h. Et je me sens mal, mais mal... je m'en veux, d'avoir risqué la vie de mes amis et de mon Homme, et de n'avoir pas su gérer la situation. Ni pendant, ni après. C'est l'Homme qui a pensé à mettre les warnings, couper le moteur, appeler ma mère pour qu'elle vienne nous tracter avec sa voiture pour sortir du champ... moi j'étais incapable de penser à quoi que ce soit. Depuis le 31, la seule phrase qui tourne en boucle dans ma tête, c'est : "Mais quelle conne, mais quelle conne, mais quelle conne..."
Je pensais avoir glissé, il s'avère en fait qu'un pneu a crevé. "Ca aurait pu arriver à tout le monde !" Oui, oui, sans doute, mais quand même. Cela ne me fait pas sentir mieux pour autant.
Alors voilà, pour moi 2012 commence avec l'amer goût de la culpabilité.
Une photo des personnes que j'aime et que j'aurais pu blesser...
Je t'aime très fort ! =)